mardi 11 septembre 2018

À propos de JOHNNY CARROLL.


Demeurons calme et pas la peine de s'armer jusqu'aux dents pour tout vous dire sur le secret de la vérité des deux R et des deux des deux L de Johnny Carroll. Nourri au biberon de la country d'Ernest Trub et de l'écoute assidu de 45 tours, peut-être même des 78 tours !, de Rythm 'n' Blues,  Johnny Carroll va dés l'âge de 10 ans (il est né en 1937) préférer jouer de la guitare plutôt que de collectionner les papillons du moins on est en droit de le supposer. En 1956, il enregistre trois furieux 45 tours de rock 'n' Roll et sous ce nom de Johnny Carroll  il se fait remarquer sous cette appellation car sa marque familiale de fabrique John Lewis Carrell ça ne lui semble pas terrible,  peut-être un problème avec son identité parentale ? En tout cas, Allez hop ! Voilà que l'on change le a en o, cela fait tout de suite plus ce Roll de Carroll mais de là à se présenter en Lewis Carroll faut tout de même pas exagérer ; c'est comme si une Guillaumezézette d'écrivaine qui s'imaginerait qu'un jour ses publications seront enregistrées et rangées à Bibliothèque Nationale à côté d'Apollinaire parce qu'elle a falsifié virtuellement sa carte d'identité en devenant Madeleine Lou... Tout cela serait une imposture tout comme l'est d'affirmer partout officiellement qu'Apollinaire est tombé pour la France certes il a été gravement blessé au front de la Der des Ders mais il n'est mort qu'après et de la grippe espagnole ! Donc pas Lewis Carroll pour le rockabilly, ni de Lou Carroll ou d'Elvis Carroll et même si en 1954... That's Alright Mama ! ..John se souvient-il du film Johnny Guitar ? Paru 2 ans plus tôt ! Tiens, 1954 aussi !? Bref, se sera Johnny Carroll... On ajoute juste n et y au prénom et on troque un o contre un e tout en prenant soin de conserver les r et l doubles initiaux afin de rester bien ancré dans les origines familiales car , ne sachant ce qui rique d'arriver, cela peut toujours servir quand à Lewis il passe lui à la trappe ! Au final il reste des rock 'n' roll furieux et peu connus gravés sur vinyles , dés 1956, sous le patronyme de Johnny Carroll. Bref ! Deux ans plus tard un certain Chuck Berry enregistre et propulse dans les charts Carol mais cela n'a rien à voir avec les choucroutes opportunistes décomposées de celles et ceux qui rêvent que l'on les appelle Guillaumezézette Apollinaire ou Lou Lewis. 

RAAdaRRR


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